
C’est sous le signe de l’amitié que des membres du mouvement Vie et Foi du Valais et Vaud se sont donnés rendez-vous en Gruyère, pays au cœur de la nature et de la culture.
La journée a débuté sous un magnifique soleil par un café- croissant à Bulle à l’ombre d’une terrasse du restaurant au nom prémonitoire Gruérien car notre matinée est destinée à la visite dudit musée dans le chef-lieu de la Gruyère.
Ce musée étudie et met en valeur le patrimoine de la Gruyère depuis 1917 et nous étions attendu par une guide passionnée.
La visite du Musée Gruyérien
Pour commencer, l’exposition nous éclaire sur l’essor de cette région et en particulier Bulle, petite cité qui s’est agrandie à une vitesse fulgurante. Grâce au développement de son économie sous le thème « Un fromage prend le large » nous apprenons l’importance commercial de la production laitière et en particulier la fabrication du fromage Gruyère qui fait toujours partie de la richesse actuelle. La croissance du monde paysan et sa production permettent à la région de vendre à l’étranger leur fameux fromage ou d’échanger celui-ci contre des produits importants tel que le sel avec la France.
Au début du 20ème siècle, des personnages marquants pour la région ont produit d’autres richesses. En premier, François-Louis Cailler fondateur de la Maison à son nom, créateur de machines modernes pour réaliser du chocolat avec de la poudre de cacao et de l’eau. Cependant, le bon chocolat provient de son petit-fils Alexandre-Louis Cailler qui ouvre une nouvelle fabrique à Broc et améliore la recette de ce produit en remplaçant l’eau par du lait.
Autre personnage important, Maurice Gigoz qui invente le lait en poudre pour bébé mondialement connu.
Ces industries permettaient à un grand nombre d’ouvrier d’échapper à la pauvreté et de vivre correctement.
Enfin, le musée propose régulièrement des expositions itinérantes et plusieurs d’entre nous n’ont pas résisté à jeter un coup d’œil sur les œuvres de Antonio Bruni, peintre-ermite de Charmey. Des tableaux colorés liés avec des univers inattendus et surprenants nous étonnent et émerveillent.
En conclusion, un musée à visiter !
Un repas de fête

Le temps passe vite et nous filons à Broc vers la brasserie « Les Montagnards » ou un accueil chaleureux nous est réservé. Quelle chance de pouvoir s’installer sur la terrasse à une grande table avec vue sur la campagne et la chapelle de « Notre-Dame des Marches ». Nous profitons pleinement de ce moment pour savourer un repas délicieux agrémenté de discussions et découvrir entre autres l’engagement d’une amie valaisanne qui lors de visites dans les prisons est confrontée aux joies et aux inquiétudes.
Desserts et cafés sont servis, c’est le moment de passer à la prochaine destination. Pas de balade digestive vers « Notre-Dame des Marches » mais un aller-retour speed grâce ou à cause d’une célébration de mariage qui occupait les lieux. Juste le temps d’y jeter un coup d’œil, de faire une prière, d’allumer la bougie promise pour une amie et de penser aux absentes.
Et pour terminer, une célébration de la Parole en images

Dés lors, adaptation, flexibilité, la célébration de le Parole préparé par Pascal Bovet se déroule à l’église de Broc. Au pied de l’autel Monsieur le curé y expose ses tableaux, des visages abstraits nous observent et leurs yeux nous interrogent. A la question, comment avez-vous vécu le confinement personnellement et en Église, les réponses sont multiples. La séparation et rupture physique des liens avec famille et amis étaient difficiles. Des signes de solidarité, comme l’entraide proposée par un jeune couple pour faire les commissions aux personnes à risque de l’immeuble ont surpris et sont des signes d’espoir et joie.
En Église l’image de notre Pape François traversant le soir du Vendredi Saint la place Saint Pierre éclairé par des torches restera gravé à jamais dans nos cœurs. La solitude et sa fragilité font penser à notre Église que nous aimerions forte et parfaite. Avec les problèmes liés à la pédophilie et aux comportements inadéquats, nous constatons qu’elle est faite d’hommes, de femmes avec nos faiblesses mais aussi le devoir à devenir une humanité bienveillante, charitable, tout simplement une Église « à devenir » !
C’est avec une prière à Marie, proposée par notre ami et curé Richard Arnold que nous terminons la célébration et notre journée de rencontre. Merci aux organisateurs de cette sortie et en particulier à Pascal Tornay notre aumônier.